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La vannerie, c’est donc l’art de tresser les fibres végétales, qu’il s’agisse du rotin, de l’osier, du kubu ou de n’importe quelle autre fibre naturelle. Le terme vannerie désigne également, par extension, les objets fabriqués.
Comment tresser le rotin ?
Si les techniques de tressage sont variées et relativement communes pour tous les matériaux, il existe également des subtilités propres à chaque fibre, et notamment au rotin. En effet, ce dernier, particulièrement rigide en raison de sa tige pleine, doit passer dans un four à vapeur plusieurs minutes afin de devenir assez souple pour être travaillé. Une fois ramolli, le rotin peut alors être courbé autour d’un calibre, puis plongé dans l’eau froide pour être fixé dans cette position. Le tressage du rotin se fait également à chaud, seulement avec les fibres les plus fines. Les différentes parties du meuble en rotin sont ensuite assemblées et fixées avec des vis et des clous. Afin de rendre le meuble plus esthétique et de cacher les éléments de quincaillerie, l’artisan doit ensuite réaliser un travail de ligature. Il s’agit, à l’aide de fines éclisses (fibres en forme de ruban obtenues à partir de l’écorce intérieure), de recouvrir les points de jonction, comme les pieds du meuble, les accoudoirs ou encore la jointure entre le dossier et le siège d’un fauteuil en rotin.
Un savoir-faire artisanal
Le tressage du rotin est savoir-faire ancestral, qui nous vient d’Asie. Si, en occident, nous avons appris à développer nos techniques et travailler des fibres locales, telles que l’osier, pour fabriquer de petits objets ou du mobilier, la grande majorité des ateliers de fabrication de meubles en rotin restent installés en Indonésie, et plus récemment en Chine. Il faut dire que leur expertise en la matière est inégalable, d’autant qu’ils savent marier à la perfection leur méthode ancestrale de fabrication et les habitudes de vie occidentales. C’est pourquoi Rotin Design vous propose uniquement des meubles en rotin fabriqués en Indonésie.